Diplômé de l'IAE de Nantes en e-commerce et marketing numérique, Kilian est un passionné de nouvelles technologies. Il est aujourd'hui auto-entrepreneur en création de sites et communication digitale.
Hier dimanche 7 octobre à 19h21 heure locale (Los Angeles), Space X a lancé puis fait atterrir sa fusée Falcon 9, lancée depuis la Vandenberg Air Force base de Californie. Au-delà d’un simple lancement d’essai, c’était aussi l’occasion de mettre en orbite le satellite argentin Saocom-1A d’observation de la Terre, mission qu’elle a réalisée avec succès.
Elon Musk a posté une très belle photo du lancement sur Twitter :
Comme chaque année depuis 2009, l’Observatoire Royal de Greenwich remet le prix de l’Astronomy Photographer of the Year, littéralement le « Photographe Astronomie de l’Année ».
Le concours est réparti en plusieurs catégories :
Aurores (Boréales et Australes)
Galaxies
Notre Lune
Notre Soleil
Peuples et Espace
Planètes, comètes et astéroïdes
Paysage étoilé (Skyscapes)
Étoiles et Nébuleuses
Prix Spécial Sir Patrick Moore pour les nouveaux-venus : prix récompensant le meilleur photographe pratiquant l’astro-photographie depuis moins d’un an et n’ayant jamais participé au concours auparavant
Prix Spécial « Robotic Scope » : photographies prises avec un télescope robotisé télécommandé accessible au public
Prix des Jeunes : pour les participants âgés de 15 ans ou moins.
Les vainqueurs de l’édition 2018 seront connus au mois d’octobre et le grand gagnant rentrera à la maison avec un chèque de 10.000£. En attendant, jetons un oeil sur une sélection des photographies sélectionnées par le jury.
Vivement le 23 octobre pour l’annonce des vainqueurs. Pour patienter, vous pouvez aller jeter un oeil sur le site officiel avec toutes les informations concernant la compétition et si vous voulez vous inscrire pour l’édition 2019 (candidatures non encore ouvertes).
Et vous, quelle est votre favorite parmi les photos de l’article ?
Avec les téléobjectifs répondant aux doux noms de EF 400 mm f/2,8L IS III USM et de EF 600 mm f/4L IS III USM ; Canon compte bien encore un peu plus révolutionner le monde de la photographie professionnelle. L’entreprise japonaise vise bien là les adeptes de photographie sportive ou de faune sauvage. Équipé d’un stabilisateur d’images « 5 stops » (c’est-à-dire que le stabilisateur peut faire gagner jusqu’à 5 stops), ces deux adaptateurs vont être redoutables en utilisation à main levée grâce aux capacités de réduction du risque de flou de bougé. Combiné à une conception favorisant le transport, on a là une belle perle entre les mains.
Le nouvel EF 400 mm f/2,8L IS III USM de chez Canon.
Le 400 mm (voir image ci-dessus) gagne près d’un kilogramme en moins par rapport à sa version précédente. La nouvelle version pèse seulement 2840 g, contre 3850 pour l’ancien modèle. Le 600 mm quant à lui s’allège d’environ 900 g pour passer à 3050 g contre 3920 g pour son prédécesseur.
Ça ne s’arrête pas là ! Ces deux modèles disposent d’une isolation thermique afin d’être utilisables par toute température. Ils bénéficient également d’une protection à la poussière et à l’humidité grâce à des joints d’étanchéité et d’un traitement à la fluorine appliqué sur la lentille frontale. Ce traitement permet de faciliter le nettoyage de la lentille ainsi que d’éliminer virtuellement l’aberration chromatique.
Étant adaptés à la photographie de faune sauvage, la mise au point est bien évidemment très performante sur les sujets mobiles rapides et silencieuse.
Voici une vidéo publiée par Canon qui montre ce qu’il est possible de réaliser avec ces nouveaux téléobjectifs :
Pour le premier timelapse de La Sélec’, on commence en beauté avec celui de Jean-Philippe Kornmann, publié sur la page Facebook du groupe Le Monde du Timelapse.
Tourné depuis le hameau des Pèlerins dans la vallée de Chamonix, on y voit la lune escalader l’aiguille du midi. Pour nous rapporter ces belles images, Jean-Philippe Kornmann s’est équipé de la monture « Sky Adventure Mini » afin d’effectuer le suivi de la lune durant sa progression, ainsi que du D610 de chez Nikon. 1438 clichés ont été nécessaires pour la réalisation de ce timelapse.
monture Sky Adventure Mini
Je vous conseille vivement d’aller voir son profil Vimeo, surtout pour ceux qui aiment les astro-timelapses.
Ses profils Vimeo et Flickr en cliquant ci-dessous
« Home », c’est le nom du documentaire de sept minutes réalisé par Emeric Le Bars dans le cadre du Timelapse Film Festival 2018, dont la finale se tenait à Joshua Tree le 4 août dernier.
Ce documentaire retrace le parcours du photographe de 27 ans, depuis ses débuts dans l’univers du timelapse jusqu’à aujourd’hui, en passant par son arrivée aux États-Unis, ses difficultés, ses doutes, ses rêves.
Pour rappel, Emeric Le Bars est arrivé aux États-Unis en 2013 à seulement 21 ans, seul. Son premier poste là-bas était un stage en tant que monteur vidéo pour une web-tv locale. Il y est resté deux ans et ça a été très important pour la suite, ce fut son moyen de mettre un premier pied aux États-Unis et d’y travailler.
Après ces deux années, il a estimé que c’était pour lui le moment de voler de ses propres ailes, c’est là que le timelapse est intervenu. Il avait déjà fait quelques timelapses en France, qui avaient plutôt bien marché d’ailleurs.
Voici le tout premier qui date de 2011 :
Et le deuxième qu’il a réalisé un an plus tard, dans le cadre du marché de Noël d’Angers 2012 (on sent déjà une nette amélioration) :
Et tant qu’à faire, voici un troisième qu’il a réalisé pendant un stage à la mairie d’Angers en 2012 :
Pendant plusieurs mois, alors qu’il a repris tout juste la création de timelapse, il n’a pas les moyens de se payer un loyer et dort chez des amis qui l’héberge.
Au fil du temps il s’améliore de plus en plus, autant dans sa maîtrise que dans le matériel. Il passe de longs mois compliqués mais commence à devenir enfin indépendant.
Vivre de sa passion demande beaucoup de sacrifices. Partir jeune, loin de son pays et de sa famille, à seulement 21 ans n’est jamais facile mais il a pu réussir quelque chose qu’il n’aurait pas pu faire sinon. Ce documentaire exprime bien tout ça et retrace les différentes étapes par lesquelles il est passé durant ces cinq dernières années.
Ce n’est pas un timelapse mais cette vidéo vaut le détour. Réalisée en collaboration avec Nakanihon Air Service, une compagnie d’aviation générale, cette vidéo est une vraie publicité pour le pays du Soleil Levant.
Celle-ci nous emmène à Tokyo, Hokkaido, Hakodate, Toyokawa, Yakushima et Shizuoka. De quoi profiter des paysages urbains et ruraux du pays.
Du très beau matériel.
Cette vidéo a été tournée à la caméra Red Weapon 8K et au DJI Ronin 2, de quoi faire de (très) beaux plans.
Le nuage est un élément quasi essentiel du timelapse. Ça, Mike Olbinksi l’a bien compris.
Un travail titanesque.
Pendant un mois entier, de mars à avril 2017, Mike s’est lancé à la course aux orages. Il a traversé plus de 10 états, parcouru 45 000 km et pris près de 90 000 photos pour réaliser cette vidéo. Autant vous dire que le résultat est… hypnotique.
Son équipement :
Canon 5DSR (x2)
Canon 11-24mm, 35mm, 50mm and 135mm
Sigma Art 50mm
Trépied Manfrotto
Édité sur Lightroom, LRTimelapse, After Effects et Premiere Pro
Qu’est-ce que cela donnerait si l’on retranscrivait 13,8 milliards d’années dans une vidéo de 10 minutes ?
Un timelapse d’un autre genre.
Du Big Bang jusqu’à l’apparition de l’Homme, cette vidéo de la chaîne melodysheep passe par toutes les étapes de la création de l’univers. La création des galaxies, des planètes, des étoiles, de la vie. À cette échelle, la présence humaine équivaut à un clignement d’œil… De quoi nous remettre les pieds sur Terre.
Mettez votre casque et préparez-vous à vous lancer dans une aventure à travers le temps. Chaque seconde qui passe représente 22 millions d’années.